Revue de presse IA de septembre 2021

Le machine learning pour réduire la consommation d’eau agricole En s’appuyant sur des techniques de machine learning, des chercheurs de l’université de l’Illinois ont trouvé un moyen de réduire le besoin en eau des cultures de maïs et sorgo, une avancée prometteuse alors que 70% de la consommation d’eau mondiale est dédiée à l’irrigation en agriculture (OCDE). L’introduction de méthodes de machine learning a permis de considérablement accélérer ce type de recherche, qui aurait nécessité autrement de compter manuellement au microscope le nombre de stomates à la surface d’une feuille… restreignant la recherche à de petites bases de données. Ensuite, leurs approches statistiques ont permis d’identifier des régions du génome favorisant des caractéristiques rendant le plant plus économe en eau, sans menacer la productivité.

(Illinois News Bureau, 24/08/21)

Un modèle d’IA pour prévenir les risques de dépression

Il existait déjà une IA en mesure d’évaluer les risques de suicide en analysant les tweets d’un individu, il est désormais possible de prévenir la dépression grâce à la voix. Cette étude a fait l’objet d’un article publié par Carol Espy-Wilson, de l’Université du Maryland. « La dépression s’accompagne d’un ralentissement psychomoteur. En conséquence, les personnes qui en souffrent ne peuvent pas penser aussi vite et leur rythme de parole est ralenti avec des pauses plus nombreuses et plus longues qu’en temps normal ». Forte de ce constat l’équipe de recherche a exploité plusieurs techniques d’apprentissage pour former un modèle qui classe les données vocales d’une personne en fonction de son état de santé mentale. Ces analyses sont d’autant plus importantes du fait du risque accru de suicide chez les jeunes atteints d’un trouble dépressif.

(Actu IA, 30/08/21)

Les Deepfakes capables de réaliser des présentations commerciales

Déjeuners devenus impossibles, appels Zoom interminables, PDF trop routiniers,… Les relations d’affaires ont réduit à néant les moyens plus traditionnels de construire des relations d’affaires. Pour répondre à ces grands chamboulements, la start-up britannique Synthesia propose un nouvel outil. Celui-ci a pour mission d’améliorer les présentations aux clients ou encore les emails quotidiens avec des clips vidéo synthétiques mettant en scène des doubles virtuels réalisés à l'aide d'un logiciel d'IA, plus communément appelés "deepfakes". Dernier exemple en date dans un cabinet d'audit : un manager qui ne parle pas japonais a utilisé la fonction de traduction intégrée à la technologie de Synthesia pour afficher son « avatar IA » parlant la langue maternelle de son client nippon. Les acteurs publics vont-ils se saisir de cet outil ?

(Wired, 16/08/21)