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Revue de presse IA du 06/11/2020

  • Photo du rédacteur: AI for Citizen
    AI for Citizen
  • 9 nov. 2020
  • 2 min de lecture

Mon prof est une machine

L'explosion des enseignements en ligne a conduit à la création d'un nouvel outil pédagogique technologiqe : des assistants d'enseignement basés sur l'IA. Déjà opérationnels dans certains cours aux États-Unis pour alléger la charge de travail des enseignants (en répondant rapidement aux questions fréquemment posées par les étudiants). Nous en savons encore peu sur la façon dont les étudiants percoivent ces assistants d'enseignement. C'est pourquoi les chercheurs de la Nicholson School of Communication and Media de l'Université de Floride centrale ont examiné les perceptions des étudiants. Leurs conclusions indiquent que pour que les étudiants acceptent un assistant d'enseignement en IA, ce dernier doit être avant tout efficace mais aussi facile à contacter. Êtes-vous prêts à l'utiliser ? (Source : ScienceDaily, 10/2020)


En matière d'éthique de l'IA, les Etats doivent être à la hauteur au risque d'être pris de court par les entreprises privées

C'est ce qu'annonce le philosophie et spécialiste de l'IA Jean-Gabriel Ganascia dans dans les colonnes du Monde . Il revient en particulier sur les innovations récemment évoquées par Elon Musk ou Mark Zuckerberg consistant à lier le cerveau humain avec des machines externes en misant très directement sur des échanges de flux électriques. Un "lacet neuronal", inspiré des premiers ouvrages de science-fiction (Iain Banks par exemple). Mais ces usages qui croisent neuroscience et IA posent de profondes questions éthiques. Le champ des possibles est en extension rapide. Il appartient dès lors aux Etats de dessiner des frontières à ne pas franchir. Si les comités d'éthiques sont une première réponse, ils ne dépassent souvent pas le stade de propositions abstraites (respect de la vie privée, de la transparence…). Aussi pour les Etats est-il "urgent d'accélérer" selon Jean-Gabriel Ganascia pour éviter que le secteur privé ne s'empare seul de ces questions. (L'intégralité de l'interview est à retrouver sur le site du Monde)


Un modèle d'IA détecte les infections Covid-19 asymptomatiques par une toux enregistrée par smartphone

Les chercheurs du MIT ont découvert que les personnes asymptomatiques peuvent se différencier des personnes en bonne santé par la façon dont elles toussent. Une différence non déchiffrable à l'oreille humaine mais détectée par un modèle d'IA alimenté par des milliers d'échantillons de toux forcée, que les personnes ont volontairement soumis via des navigateurs web et d'autres appareils. Cela pourrait annoncer une application qui serait un outil de dépistage gratuit, pratique et non invasif pour identifier les personnes susceptibles d'être asymptomatiques à la Covid-19. (Source : MIT, 10/2020)


Discriminés par une IA pour leur couleur de peau

Alors que les inégalités de soins aux Etats-Unis selon la couleur de peau sont encore d’actualité, les biais raciaux contenus dans des algorithmes d’aide à la décision viennent encore compliquer la donne... Les médecins s’appuient sur ce type d’IA pour prioriser des patients, mais lorsque le modèle utilisé présente des biais, les conséquences peuvent être lourdes. Ce fut le cas près de Boston, pour un algorithme qualifiant le besoin d’une transplantation rénale. 57 000 dossiers patients ont été analysés par cet algorithme, qui a sous-qualifié à tort le besoin d’un tiers des patients de couleur de peau noire. Ce sont donc 700 personnes qui auraient dû être considérées comme des cas plus graves qu’annoncés, si l’algorithme les avait évalués comme des patients "caucasiens". (Source : Wired, 10/2020)

 
 
 

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